Chirurgies Dermatologiques
Quand avoir recours à la chirurgie dermatologique ?
Nous pouvons distinguer trois cas de figure pour retirer les lésions de la peau.
- a) Tumeurs bénignes
- Nævi appelés aussi « grains de beauté », kyste sébacés, loupes du cuir chevelu, fibromes, angiomes, lipomes, kératoses, verrues, …
- b) Tumeurs malignes
- Carcinome basocellulaire
- Carcinome spinocellulaire ou épidermoïde
- Mélanome
- Sarcome
- c) Tumeurs douteuses
- Le simple examen visuel ne permet pas toujours d’affirmer le caractère bénin ou malin de la tumeur. Dans ce cas, le chirurgien pratique l’exérèse de la lésion pour réaliser une analyse histologique qui permettra de conclure.
Il est également possible de procéder à la reprise chirurgicale de certaines cicatrices lorsque celles-ci ont mal cicatrisées et qu’elles présentent une forme hypertrophique ou chéloïde.
Comment se déroule l’intervention ?
Après avoir effectué l’anesthésie locale, votre chirurgien fait une incision afin de procéder à l’exérèse de la lésion.
Une fois la lésion enlevée, il procède à la suture de la plaie avec des fils résorbables ou non, selon la localisation.
La lésion est ensuite envoyée au laboratoire d’analyses histologiques.
Infos pratiques
Prix :
Devis en fonction de la nature de la lésion et de la réparation
Résultat :
Environ 2 semaines pour les analyses histologiques
Anesthésie :
Locale ou locale améliorée (Neurolep)
Durée :
Dépend de la nature de l’exérèse et de la réparation à faire
Hospitalisation :
Centre Sainte Avoye ou Chirurgie ambulatoire en clinique
Convalescence :
Tout dépend de la nature de la lésion
Prix :
Devis en fonction de la nature de la lésion et de la réparation
Résultat :
Environ 2 semaines pour les analyses histologiques
Anesthésie :
Locale ou locale améliorée (Neurolep)
Durée :
Dépend de la nature de l’exérèse et de la réparation à faire
Lieu :
Centre Sainte Avoye ou Chirurgie ambulatoire en clinique
Convalescence :
Tout dépend de la nature de la lésion
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Questions | Réponses
- Quelles sont les suites opératoires ?
- Comment se passe le suivi post opératoire ?
- Au bout de combien de temps je dois enlever les fils ?
- Est-ce que ça fait mal ?
- Est-ce que tous les grains de beautés sont cancéreux ?
- Qu’est-ce qu’un carcinome basocellulaire ?
- Qu’est-ce qu’un mélanome ?
- Un kyste, c’est quoi ?
- Un lipome, c’est quoi ?
- La boule que je sens sous ma peau a grossi, est-ce que je dois la faire enlever ?
- Est-ce que je dois effectuer des examens avant l’intervention ?
- Est-ce que j’aurai une cicatrice ?
- Une cicatrice hypertrophique c’est quoi ?
- Pourquoi moi j’ai des chéloïdes et pas mon ami ?
- Est-ce que ça va partir ?
- Est-ce que la reprise chirurgicale va me permettre d’obtenir une belle cicatrice ?
- Est-ce que je peux masser ma cicatrice pour la rendre plus esthétique ?
- Ma cicatrice est douloureuse, c’est normal ?
Les douleurs liées à une petite chirurgie dermatologique sont légères et calmées par du Doliprane®.
Selon la localisation de la lésion, un œdème et une gêne peuvent être ressentis les premiers jours.
Suite à l’intervention, vous serez reçu régulièrement en consultation post opératoire afin de réaliser l’ablation des fils si nécessaire, et de surveiller le processus de cicatrisation.
En fonction des résultats histologiques, un suivi dermatologique pourra vous être recommandé.
Le chirurgien pourra utiliser, selon la localisation de la lésion cutanée, soit des fils résorbables qui tomberont seuls une fois leur mission terminée, soit des fils non résorbables qui seront à faire retirer entre le 5ème et le 15ème jour.
Votre chirurgien vous indiquera lors du rendez-vous à quel moment revenir retirer les fils non résorbables.
Avant de commencer l’intervention, le chirurgien réalisera une anesthésie locale.
Hormis la piqûre de l’anesthésie, vous ne sentirez rien.
Non, fort heureusement la plupart des grains de beautés sont complétement bénins.
Le carcinome basocellulaire est le cancer de la peau le plus fréquent. Il est généralement identifié très précocement et son développement est lent. Le traitement principal, la chirurgie, est très efficace.
Les mélanomes sont des cancers de la peau de mauvais pronostic, très agressifs. Ces cancers de la peau se développent dans les couches les plus profondes de l’épiderme, à partir des cellules pigmentées qui donnent leur couleur à la peau : les mélanocytes.
Le seul moyen de le traiter est la chirurgie avec une exérèse large de manière à avoir des marges de sécurité saine.
Un kyste est une cavité qui contient un liquide ou une substance semi-solide qui se forme dans un organe ou dans un tissu. La grande majorité des kystes ne sont pas cancéreux, mais certains peuvent perturber le fonctionnement d’un organe et causer des douleurs voire devenir des abcès.
On distingue plusieurs types de kystes : les plus courants se trouvent dans la peau, les ovaires, les seins et les reins.
Le lipome est un amas de graisse sous-cutanée. Totalement bénin, cet excès adipeux situé sous l’épiderme peut mesurer entre 1 et 20 cm, parfois plus, et se former n’importe où dans le corps.
Nous vous conseillons de réaliser un suivi avec un dermatologue une fois par an pour faire un check-up complet de vos grains de beautés et autres lésions cutanées comme les kystes et lipomes.
Ce dernier, sera en mesure de vous conseiller de faire retirer une lésion si celle-ci est gênante ou si elle évolue dans le temps.
Parfois, la petite chirurgie dermatologique est réalisée uniquement dans un but préventif.
Dans la plupart des cas, aucun examen n’est nécessaire avant l’intervention.
Dans certains cas, le chirurgien vous demandera de réaliser une échographie avant d’envisager une chirurgie pour s’assurer de la localisation et étudier la vascularisation de la lésion sous-cutanée.
Lorsque le chirurgien réalise l’exérèse d’une lésion cutanée, il réalise une incision dans la peau.
De ce fait, il y a forcément des points sutures et donc une cicatrice.
Une cicatrice hypertrophique est une cicatrice en relief avec une coloration variant entre le blanc, le rose, le rouge et le brun. Elle a la particularité de ne pas régresser spontanément et de pouvoir s’étendre au-delà de la région traumatique ou lésionnelle.
Les études montrent que les personnes à la peau foncée présentent un risque plus élevé de voir apparaître une cicatrice chéloïde. Il en est de même pour les personnes présentant des allergies ou souffrant d’une maladie héréditaire du tissu conjonctif telle que le syndrome de Marfan ou le syndrome d’Ehlers-Danlos.
Malheureusement, les cicatrices chéloïdes ne régressent pas spontanément.
Il vous faudra l’intervention d’un chirurgien afin d’avoir un suivi personnalisé avec des injections de corticoïdes (Kenacort®). Dans certains cas, une reprise chirurgicale sera nécessaire.
Le but de la reprise chirurgicale est de créer un nouveau processus de cicatrisation.
Quand il y a des antécédents de cicatrice hypertrophique, le chirurgien plasticien va surveiller de près votre cicatrisation et mettre en place de façon précoce des injections corticoïdes (Kenacort®) pour limiter la création d’une nouvelle cicatrice chéloïde.
Le massage des cicatrices ne doit intervenir qu’avec l’accord de votre chirurgien.
Une fois son accord donné, vous pouvez suivre ici nos recommandations d’automassage.
En effet, les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques peuvent parfois être douloureuses, gênantes et provoquer des démangeaisons.
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